Le téléphone n’a pas arrêté aujourd’hui. Les concerts se déplacent, se réorganisent, s’éloignent et se rapprochent, comme des vagues.
Quand le président parle, tout devient flou quelques jours, puis ça repart… jusqu’à ce qu’il parle de nouveau. Le problème c’est que je suis littéralement épuisé. Épuisé de ne rien faire, moi qui travaille jour et nuit. Ces huit derniers mois, j’ai appris à répondre « oui, oui » sans ne plus m’enflammer, ni me torturer, sans trop réfléchir… J’ai décalé Apollon, annulé près de 30 dates, vu deux spectacles avorter… Je ne suis plus en colère. On a tellement été secoués dans tous les sens, j’essaye juste de suivre le mouvement pour retrouver la bonne direction désormais, même si je ne comprends toujours rien, que demain on change à nouveau de cap, et que j’ai un peu perdu le sens de la fête.
En attendant des jours plus lisibles, je me projette uniquement sur l’album, calmement, sereinement. Lui au moins, je sais d’où il vient, et où il va. Dans quelques jours j’aurai de belles choses à vous dire d’ailleurs, et j’ai hâte… parce que vous me manquez. J-20 🌚