Essayez-moi
Essayez-moi pour voir
Essayez-moi mh
Je serai sage
Je n’irai pas trop loin
Abandonnez-vous
Laissez-moi vous approcher
Vous écorcher peut-être vous garder
Laissez-moi vous faire du bien
Je ne dirai rien
Quelques baisers sur votre gorge
Pour dégrafer votre chemisier
Mes doigts qui coulent doucement vers vos seins
Pour y dessiner tous mes secrets
Pleurez sur mes brûlures
Ça fait mal ça rassure
Ça fait de moi votre petit dur
Vos doigts qui jouent sur mes fractures
Votre aile qui m’entoure
Qui me rassure
Mais prenez garde
Je griffe je mords je suis instable
Oh oui prenez garde
Je ne changerai pas non non non non non non
Mh prenez garde
Je pique je mens je suis instable
Je suis adorabla-bla-bla-bla
Embrassez-moi
Embrassez-moi pour voir
Enlacez-moi
Tout doucement
Protégez-moi
J’ai peur du noir de l’orage des monstres
Des trucs comme ça
Laissez-moi vous approcher
Vous dessiner sans doute vous croquer
Me déshabiller
Mh prenez garde
Je griffe je mords je suis instable (je suis instable)
Oh oui prenez garde
Je ne changerai pas non non non non non non
Mh prenez garde
Je pique je mens je suis instable (je suis instable)
Je suis adorabla-bla-bla-bla-bla-bla-bla
Adorable
Mh prenez garde
Je griffe je mords je suis instable (je suis instable)
Oh oui prenez garde mh
Je ne changerai pas non non non non non non
Mh prenez garde
Je pique je mens je suis instable (je suis instable)
Je suis adorabla-bla-bla-bla
texte & musique : Allan Thiebault
arrangements : Bertrand Ravalard
Le bonheur me fait si peur
Qu’avant de le perdre je l’arrête
Avant qu’il ne se fane se meurt
Qu’il ne me monte à la tête
Le bonheur sait me faire souffrir
Si bien que depuis je l’évite
J’en connais que ça fait sourire
Que voulez-vous on s’évite
Le bonheur cet animal
Vit terré dangereux mystérieux
T’es comme loup agneau en cavale
Avec le loup qu’à un petit creux
Le bonheur est éphémère
Entre mes dix doigts il s’effrite
Quand mes deux pieds quittent la terre
Mon coeur bang comme de la dynamite
Ah ah
Ah ah mon amour
Oh mh mh
Le bonheur
Le bonheur mon amour
Le bonheur mon amour
Le bonheur mon amour me fait si peur
Le bonheur le bonheur le bonheur
Le bonheur s’accroche
Quand tu l’attrapes tu ne le lâche plus
Mais sitôt passé et c’est moche
Tu te retrouves tout seul salut
Le bonheur, cette canaille
Sous ses airs de bonbon à sucer
Te pique tout et puis se taille
Aïe tu as mal mais tu t’en doutais
Le bonheur…
(Wap dou wa) Le bonheur mon amour
(Wap dou wa) Le bonheur mon amour
(Wap dou wa) Le bonheur mon amour
(Wa le bonheur) Me fait si peur
Le bonheur le bonheur le bonheur
(Wap dou wa) Le bonheur mon amour
(Wap dou wa) Le bonheur mon amour
(Wap dou wa) Le bonheur mon amour
(Wa le bonheur) Me fait si peur
Le bonheur le bonheur le bonheur
Le bonheur est un rire d’enfant
Le ciel qui s’allume sur ta peau
Un baiser une plage l’océan
Un voyage un souvenir nouveau
C’est mon avenir à bras le corps
À la commissure de tes lèvres
Quand l’amour peut enfin éclore
Et laisser place à tous tes rêves
Mh mh
Le bonheur
Le bonheur me fait si peur
Qu’avant de le perdre je l’arrête
Avant qu’il ne se fane se meurt
Qu’il ne me monte à la tête
Le bonheur sait me faire souffrir
Si bien que depuis je l’évite
J’en connais que ça fait sourire
Que voulez-vous on s’évite
Ah ah mon amour
Le bonheur, le bonheur, le bonheur, le bonheur
Le bonheur sait me faire souffrir
Si bien que depuis je l’évite
J’en connais que ça fait sourire
Que voulez-vous on s’évite
texte & musique : Allan Thiebault
arrangements : Bertrand Ravalard
J’ai dans la poitrine
Une lancinante comptine
Chanson rouillée de larmes
D’eau salée crade
De cris d’alarmes
Je reviens de loin
J’y retourne
Le dernier train
Comme à la bourre
Vers rien
Du myocarde à mes lèvres
Pour toi je lèverai mon rêve
À la santé de moi
Ce qu’il en reste de digeste
Un vers de plus de moins
Un dernier
Pour éteindre le feu
En vain
Ah
J’ai dans mon cerveau
Bien plus de bordel que de mots
Et dans un coin ce sourire
Rangé dans le coffre des souvenirs
Une vieille étoile filante
Un cerf-volant
Une envie pressante
De revenir
De repartir
Je dérape
Je m’échappe
Réalité en écharpe
Je cours vers la lumière
Je cours vers l’enfer
Je m’envoie en l’air
Je me fous en l’air
J’m’en fous
Échappée belle tannique
Rouge sensuelle hypnotique
Je me lève seul et danse
Serrant tout contre moi la transe
Je m’oublie je l’oublie
Je coule dans un sommeil
D’inertie
J’ai dans mes yeux qui se ferment
La violence du dilemme
Tenir pour tenir
S’effondrer pour enfin dormir
Oublier oublier oublier oublier oublier même
Oublier que j’oublie
Oublier
J’ai dans la poitrine
Une lancinante comptine
Chanson rouillée de larmes
D’eau salée crade
De cris d’alarmes
Je reviens de loin
J’y retourne
Le dernier train
Comme à la bourre
Vers rien
Du myocarde à mes lèvres
Pour toi je lèverai mon rêve
À la santé de moi
Ce qu’il en reste de digeste
Un vers de plus de moins
Le dernier
Pour éteindre le feu
En vain
J’ai dans mon cerveau
Bien plus de bordel que de mots
Et dans un coin ce sourire
Rangé dans le coffre des souvenirs
Une vieille étoile filante
Un cerf-volant
Une envie pressante
De revenir
De repartir
Échappée belle tannique
Rouge sensuelle érotique
Je me lève seul et danse
Serrant tout contre moi la transe
Je m’oublie je l’oublie
Je m’oublie je l’oublie
Je m’oublie je l’oublie, Je m’oublie je l’oublie
Je m’oublie je l’oublie, Je m’oublie je l’oublie
Ah
texte & musique : Allan Thiebault
arrangements : Bertrand Ravalard
De la mer vert d’eau
Les nuages peints bleu rouillé
Là étendu sur le sol j’ai mis
Dans mes poches du sable et du vent
Les mirages ensoleillés
Et dans ma gorge la lie salée
La part des anges qui s’envole
Errante dans le ciel de la Somme
Mais déjà le train m’abandonne
Dans une gare d’autres couleurs
Et j’ai dans mon coeur qui déconne
Le bruit de la mer quand elle pleure
Des cris de marins et d’enfants
Qui s’éteignent roulant dans les vagues
Le vide de la nuit qui répand
Dans mes yeux leurs tempêtes de sable
Et je me perds entre les dunes
Aux robes du soir argentées
Je mange des yeux à la lune
Ces quartiers vides à chialer
Les yeux fermés je dessine
Votre silhouette qui danse le soir
Sur cette toile à l’éosine
Empreinte du chagrin des départs
Et cette mer d’un vert d’eau
Les nuages peints bleu rouillé
Les volets claquent quand il tonne
Quand il pleut sur la baie de Somme
Des cris de marins et d’enfants
Qui s’éteignent roulant dans les vagues
Le vide de la nuit qui répand
Dans mes yeux leurs tempêtes de sable
Les mirages ensoleillés
Et dans ma gorge la lie salée
La part des anges qui s’envole
Errante dans le ciel de la Somme
texte & musique : Allan Thiebault
arrangements : Bertrand Ravalard
C’était hier
Je ne connaissais pas les frontières
Les vents contraires
Jamais mordu la poussière
C’était hier avec mon père
Près de la mer
Près de ma mère
Je ne connaissais pas la guerre
Ni le courage qu’il faut
Pour me la faire
Pour te la faire
C’était avant
Avant que je ne tombe dedans
La caravane passait lentement
Bien avant ce goût de sang
Avant bien avant les tourments
J’étais enfant
J’étais docile
Y’avait qu’à marcher droit devant
En équilibre
Sur le fil
Avant
Avant…
Mh mh
C’était hier
Quand sous mes pieds c’était la terre
Avant la brûlure de son air
Avant l’enfer
C’était hier avec mon père
Près de la mer
Près de ma mère
Quand leurs regards étaient si fiers
Il restait alors tout à faire
Avant que tout ne s’accélère
C’était avant
Avant que Paris ne me balance
Avant les gens
Avant la transe
Avant que je ne perde confiance
Et toute décence
La première danse
Premiers baisers
Avant l’absence
Libre de toute mon insouciance
J’étais enfant avant tout ça
Vivant
Pourtant
C’était hier
Je ne connaissais pas les frontières
Les mots amers
Jamais pensé me foutre en l’air
C’était hier avec mon père
Près de la mer
Près de ma mère
Dans ses sourires
Oh mon repère
Un doigt sur ma bouche
Pour me taire
Pour me faire taire
C’était avant
Avant la nuit et ses géants
Les chiens qui aboient en tournoyant
S’alléchant du goût de mon sang
Avant bien avant les tourments
J’étais enfant
J’étais docile
Il n’y avait qu’à marcher droit devant
En équilibre sur le fil
Avant
C’était avant
Avant que Paris ne me balance
Avant les gens
Avant la transe
Avant que je ne perde confiance
Et toute décence
La première danse
Premier baiser avant l’absence
Souvenir de toute mon innocence
Avant qu’il ne la brûle
Qu’elle me hante
C’était avant
Avant que Paris ne me balance
Avant les gens
Avant la transe
Avant que je ne perde confiance
Et toute décence
La première danse
Premier baiser
texte & musique : Allan Thiebault
arrangements : Bertrand Ravalard
Un soir de lassitude de solitude décrépitude
J’ai voulu prendre quelque part un peu d’altitude
Dans un troquet de la butte Montmartre j’ai mis les pieds
Une danseuse extravagante sur la scène tournoyait
Les replis de sa jupe qui s’élèvent et s’enchaînent en volutes opaques
Une fumée hallucinogène
Qui m’enveloppe qui m’absorbe qui me caresse avant de
M’enlever vers une tendre ivresse
Ivresse
Là un éléphant rose édenté embrasse une mamie peu farouche
En talons hauts qui paresse
C’est devant la vitrine obscure d’un commerce aux abois
Que mes pieds me conduisent oh bien malgré moi
Oh
La surprise est de taille et je
Crois même voir au fond du sordide bazar
Un marchand de désespoir qui désespère
Qui me dit que le monde va trop bien que les gens sont heureux
Les affaires tournent mal il y a bien trop d’amoureux
On me serre à boire et je trinque
Et je lève mon verre au lapin vert pressé
Qui m’écrase le pied et marche de travers
Tiens (tagada tagada tagada tagada tagada tagada tagada
Tagada tagada tagada tagada tagada tagada tagada tagada)
Curieux et pris d’une transe exquise
Je m’élance derrière lui discrètement en silence
Par la porte de service le voilà qui se défile
Je le suis et j’arrive face à a un caïman noir sénile
Le malheureux me raconte en jouant du trombone
Son amour déçu avec une belle et jeune lionne
Le reste de la nuit je l’ai passée à rire et faire la fête
Sur les genoux cagneux d’une geisha en retraite
Entre un vieux gitan qui nous racontait la vie
Et un marin assis sur une cuve d’eau de vie
Jusqu’au bout de la nuit
Et c’était bon, c’était bon, c’était bon, c’était bon, c’était bon,
C’était bon, c’était bon, c’était si bon, c’était bon, c’était bon,
C’était bon, c’était bon, c’était bon, c’était bon, c’était bon,
C’était bon, c’était bon, c’était bon, c’était bon,
C’était bon, c’était bon, c’était bon, c’était bon, c’était bon
Mes amis et moi-même nous avons célébré
L’incongruité d’un rêve un peu déséquilibré
Ba ba pa pa
Ya ba pa pa, Ya ba pa pa
Ya ba pa pa, Ya ba pa pa, Ya ba pa pa
En ouvrant l’oeil j’ai atterri au matin morose
Où tous les rêves de la nuit uns à un se nécrosent
J’avais rêvé vous le saviez
Pas la peine qu’on s’alarme
Aux pieds de la réalité
Il faut déposer les armes
Mais ce matin (mais ce matin)
En me levant (en te levant)
J’ai découvert (ta’s découvert)
Chez moi (chez toi)
Un lapin vert (un lapin vert)
Dans mon salon (dans ton salon)
Avec une gueule (avec une gueule)
De bois (de bois)
Une geisha (une geisha)
Dans ma cuisine (dans ta cuisine)
Qui me préparait le café (qui te préparait un café)
Un caïman noir (un caïman noir)
Dans mes toilettes (dans tes toilettes)
Occupé à se recoiffer (occupé à se recoiffer)
Mais ce matin (mais ce matin)
En me levant (en te levant)
J’ai découvert (ta’s découvert)
Chez moi (chez toi)
Un lapin vert (un lapin vert)
Dans mon salon (dans ton salon)
Avec une gueule (avec une gueule)
De bois (de bois)
Une geisha (une geisha)
Dans ma cuisine (dans ta cuisine)
Qui me préparait le café (qui te préparait un café)
Un caïman noir (un caïman noir)
Dans mes toilettes (dans tes toilettes)
Occupé à se recoiffer (occupé à se recoiffer)
texte : Samuel Mateu
musique : Allan Thiebault
arrangements : Bertrand Ravalard
Mademoiselle b s’éveille à six heures
Mademoiselle b n’est pas de bonne humeur
Elle laisse infuser deux trois feuilles d’ortie
Sous la douche glacée fredonne une symphonie
Mademoiselle b
Mademoiselle b pense à vivre seule
S’offrir une chienne dormir et faire la gueule
Mademoiselle b n’a pas vraiment d’amis
Mademoiselle b n’est pas vraiment gentille
Mademoiselle b
Vieille fille allumée mademoiselle b
S’offre des fois des plaisirs singuliers
De ses lèvres de grès elle dit aimer la vie
Moi je le sais c’est foutu pour celle-ci
Mademoiselle b
Son coeur est amoché à mademoiselle b
Et mademoiselle b elle l’a fermé à clé
Je ne l’avais jamais vu prêter un sourire
Jusqu’à ce matin c’était pour me maudire
Mademoiselle
Mademoiselle
Mademoiselle b m’écoute derrière cette porte
Mademoiselle b peste à chacune de mes notes
Mademoiselle b moi je l’aime bien
Elle me rassure j’vais plutôt bien
texte & musique : Allan Thiebault
arrangements : Bertrand Ravalard
Pieds nus sur la ligne l’horizon
D’un océan de poison c’est si bon de te voir
Te voir danser avec tes vagues à l’âme
Danser entre les lames
C’est mal?
Ramper sur les plages de boue
Craquer entre deux cailloux la flamme
Qui comme les roses crève
Alors tu t’étends sur la grève si calme
Si sale
Deux bouteilles un message contre un rocher s’éclatent
Cassent
Ta main glisse de ma joue ce sont tes doigts sur mon cou
Qui craquent
Assis sur le rebord d’un gouffre sans ciel qui renferme la mort
Tu jongles avec le feu la colère se tisse dans tes yeux
Encore
Encore
Encore
Étendues les dérives
Nos deux cadavres exquis s’enivrent du temps
Les morsures qui s’effacent tes
Ongles blanc bleu se détachent en surface
De mon corps
Ta main sur ma bouche serre chaque
Trêve à la guerre amère qui nous lie
Nous délie
M’oublie
Une nuit sans étoile commence
Sans matin en silence
Je m’oublie
Deux bouteilles un message contre un rocher s’éclatent
Cassent
Sur la ligne l’horizon
D’un océan de poison c’est si bon de te voir
Te voir danser avec tes vagues à l’âme
Danser entre les lames
C’est mal?
Te voir danser avec tes vagues à l’âme
Danser entre les lames
C’est mal?
Danser avec tes vagues à l’âme
Danser entre les lames
C’est mal?
Danser avec tes vagues à l’âme
Danser entre les lames
C’est mal?
C’est si bon
Danser avec tes vagues à l’âme
Danser entre les lames
C’est mal?
Te voir danser avec tes vagues à l’âme
Danser entre les lames
C’est mal?
Aimer te voir danser avec tes vagues à l’âme
Danser entre les lames
C’est mal?
C’est si bon
texte & musique : Allan Thiebault
arrangements : Bertrand Ravalard
Un samedi après-midi
Sous la pluie
Dans Paris
Merde
Je m’ennuie
De toi
Apparemment ton coeur est grand
Au moins deux places et moi
Je suis là je serre les dents en rabâchant
Qu’est ce que tu veux que ça me fasse?
Non non non
Dans mon coca y’a plus qu’une paille
Tu sais j’veux pas que tu t’en ailles
Sont tous à deux sur cette terrasse
Et moi j’ai l’air de quoi devant ma glace?
Ma glace pistache et mon coca
Un samedi après-midi
Sous la pluie
Dans Paris
Et merde
Tu vois des petites pensées pour toi comme ça
Y’en a des tas qui me viennent
Je suis là
Les bras qui se croisent se décroisent se re-croisent
Les jambes qui se traînent le long de l’impasse dans le dixième
Non je me casse
On dirait que je le vis plutôt mal
Ton besoin d’espace
On dirait que je le vis plutôt mal
Le fait que tu l’embrasses
Sur la bouche
Un samedi après-midi
Sous la pluie
Dans Paris
Et merde
Des amoureux qui se tripotent sur un banc
Mon envie de leur casser les dents
J’m’engouffre dans la gueule du métro direction Rio
Oublier les parigots les pigeons et tout ce que tu m’as mis sur le dos
Apparemment ton coeur est grand
Au moins deux places et moi
Je suis là je serre les dents en rabâchant
Qu’est ce que tu veux que ça me fasse?
Non non non
Non non non, je me casse
Un samedi après-midi
Allez, je me casse
texte & musique : Allan Thiebault
arrangements : Bertrand Ravalard
C’est l’histoire d’un clown triste
Qui entre tremblant sur la piste
Et qui sourit malgré sa larme
Rouge
Dessinée pour le drame
De son numéro
Pour le rendre plus beau
Une entrée qu’il connait par coeur
Comme pour la première fois
Bien avant de naître et bien avant de disparaitre
Il assiste aux répétitions
Il a des tas d’amis des tas d’amis d’une nuit
Le temps de son interprétation
Et quand il meurt le public pleure
Quand il se relève les enfants rêvent
De son gros nez rouge
De sa cravate qui bouge
C’est l’histoire d’un clown triste
Qui entre tremblant sur la piste
Et qui sourit malgré sa larme
Rouge
Dessinée pour le drame
De son numéro
Pour le rendre plus beau
Une entrée qu’il connait par coeur
Comme pour la première fois
Jusqu’au jour où son nez est tombé dans le sable
La cravate n’a même pas bougé
Il pensait toute sa vie faire rêver c’est fini
Le temps de se démaquiller
Il s’est fait virer
L’homme aux deux visages dont le plus
Beau le plus sage fanait sous l’autre
Mais c’était pas sa faute
Son sourire s’est éteint d’un revers de la main
C’est l’histoire d’un clown triste
A qui on arrache la piste
Qui ne sourit plus avec sa larme
Rouge, tatouée pour le drame
De son numéro
Pour le rendre plus beau
Une sortie qu’il connait par coeur
Comme pour la dernière fois
texte : Allan Thiebault
musique : Allan Thiebault & Francis Rebschlager
arrangements : Bertrand Ravalard
C’est clope sur clope
Que je t’oublie doucement
Assis dans l’ombre la plus propre
Qu’il reste dans l’appartement
La pluie plic ploc
Coule sur mes joues doucement
Malgré mon corps qui crie stop
Et ces minutes qui s’étirent toute la nuit
Tout le temps
J’ai crié disparais
Tu as disparu
Et si tu revenais
Tu me trouverais fragile foutue
T’as crié disparais
Et j’ai disparu
Et si tu revenais
Tu me trouverais vaincu tout nu
Mon coeur pam pam
S’est arrêté de t’aimer
Pour une minute le temps d’une panne
Tu l’as fait tu l’as flingué
Ta voix mh mh
Je pensais pouvoir l’oublier
Mais elle chante encore mh mh
Dans ce couloir où j’aime à t’entendre encore marcher
T’as crié disparais
Et j’ai disparu
Mais si tu revenais
Tu me trouverais fragile foutu
J’ai crié disparais
Tu as disparu
Mais si tu revenais
Tu me trouverais
Vaincue toute nue
C’est clope sur clope
Que je t’oublie doucement
Assis dans l’ombre la plus propre
Qu’il reste dans l’appartement
La pluie plic ploc
Coule sur mes joues doucement
Malgré mon corps qui crie stop
Alors je t’aime
Ça oui je t’aime
En t’attendant
texte : Allan Thiebault
musique : Bertrand Ravalard
ce n’est rien qu’une chanson
chanson d’amour de plus
pour ne pas que tu aies peur
dans la nuit des monstres
juste une chanson
des notes qui me sont venues
ma paume sur ton front
dans tes expirations
une chanson d’amour
mon amour
c’est une chanson toute simple
dans le noir cette nuit
qui durerait toute la vie
comme les battements d’un coeur
une chanson d’amour
pour ne pas que tu aies peur
faire fuir ces montres de malheur
que ton sourire en ce somme
revienne tout en douceur