Allan vermeer
L’histoire commence à travers les accords du Traditional Jazz Band, un groupe de la baie de Somme dans lequel le père, le grand-père, le frère d’Allan jouent. Pendant des années, des nuits entières l’oreille collée sur le plancher de l’étage, il écoute. Bercé depuis toujours par la passion dévorante d’une famille de mélomanes, il travaille le solfège, le piano pendant une dizaine d’années mais se passionne aussi pour le théâtre. Il intègre à sept ans « Les Etoiles », une troupe de comédies musicales. Il y interprète le rôle de Gavroche, dans Les Misérables, et en suivront bien d’autres, dans Starmania, Le chanteur de Mexico, Notre-Dame de Paris, Émilie Jolie…
À partir de quinze ans il chante dans les rues de la ville du Tréport, en Seine Maritime. Progressivement il fait de la Place Notre Dame et du quartier des Cordiers son repère. Il y chante des journées entières en compagnie de sa sœur, Lisa. Il y chante pour les marins, les femmes de marins, les habitués et les gens de passage. La rue devient sa scène et il ne la quittera jamais. Le Tréport a adopté Allan et cette ville dans laquelle il grandit et s’émancipe devient vite son laboratoire, son repère, son havre de paix, sa scène privilégiée. De cette scène à la Seine, il n’y a qu’un pas, et Allan s’échappe souvent vers la capitale. C’est pour suivre des études d’arts dramatiques qu’il emménage à « la ville », à soixante kilomètres du cocon familial, d’où les allers retours (d’Amiens) à Paris sont presque journaliers…
Suivent alors des années un peu plus sombres, faites de désillusions et de coups durs. Persuadé que la musique sauve de tout, Allan s’engouffre la journée dans le métro parisien où il chante en compagnie de son amie Agnès Villani, et ses nuits il les passe dans différents cabarets de Montmartre à chanter sans cesse et souvent dans plusieurs cafés concerts par nuit. Gavroche lui colle à la peau. Les temps sont durs, mais la musique ne l’abandonne jamais.
C’est d’ailleurs au Caveau des Artistes, rue des Martyrs, où il chante plusieurs soirs par semaine, qu’il rencontre Bertrand Ravalard, pianiste hors pair, avec qui il se liera d’amitié. Ensemble ils entreprennent à partir de 2008 une tournée des pianos bars et créent un spectacle, Vermeer et moi. Il s’agit d’un récital intimiste où le jeune chanteur renoue avec ses premières amours, dont le jazz. En oiseau de nuit, il s’échappe de temps en temps pour écrire des histoires, des chansons, notamment Le nez dans le sable, avec laquelle il règle ses comptes avec ses années d’errances. La presse est unanime, il rebondit. Une nouvelle tournée commence, l’aube d’une nouvelle ère, le moment de se reconstruire. Allan s’est oublié un temps. Vermeer est sur le point de naître.
En 2004, une tante bienveillante l’inscrit à un casting. C’est l’occasion pour lui d’y aller « pour de vrai », non plus en faisant le mur mais pour y concrétiser un rêve, celui de chanter, encore et toujours. Il intègre à 17 ans le concours Entrée d’artistes, télé crochet animé par Pascal Sevran sur France 2 et en ressort quelques mois plus tard vainqueur, remportant l’enregistrement d’un premier album « Je vous ai attendue » et la possibilité de chanter régulièrement en partant en tournées. Allan fête sa victoire et la musique, ce 21 juin 2004, place Notre Dame, au Tréport, avec son premier public.
Emporté dans le tumulte des médias et des tournées, Allan, rebaptisé Allan Vermeer, chantera sans cesse durant les trois années suivantes, sur les plateaux de télévisions, Drucker, Ruquier, Ardisson, le Symphonique show et dans de nombreuses salles de spectacles, en province et à Paris, notamment à l’Olympia en première partie, mais aussi au Palais des Congrès, au Trianon… Il organise également un concert au Tréport, salle Reggiani qui sortira en DVD : « Tout partager« . À travers les paroles d’une chanson singulière écrite par Philippe Besson, Le Tréport, il signe alors un pacte de confiance et marque le passage entre ses deux premières vies. On lui remettra à cette occasion la distinction de citoyen d’honneur de la ville. Cette reconnaissance, sous la forme d’une médaille, l’accompagnera à Paris où il emménage pour de bon et dans toutes les coulisses qu’il aura l’occasion de visiter sur sa route.
Fin 2008 est publié son roman La chair et les pépins, récit plus ou moins autobiographique, où il retrace ses dernières années montmartroises. Il prend un peu de temps pour mûrir ses envies. Il se forme trois ans à l’école Richard Cross. Il revient à ses premières scènes. Vermeer chante. Il commence à travailler de nouvelles chansons. Il écrit, il compose. Le jour il est bibliothécaire, il s’inspire et retrouve la sérénité d’une vie « normale », le soir il travaille ses nouvelles créations dans son appartement jusqu’au matin, il se prépare. Sa voisine devient folle, il lui écrit Mademoiselle B… Il part chanter en Belgique, occasionnellement, puis en Corse, régulièrement. Il finit par quitter la médiathèque où il travaillait et reprend une activité de concerts réguliers.
Dans des centaines de salles, Vermeer chantera alors ses « Souvenirs d’incertain temps », la suite de la chanson « Le nez dans le sable ». Il terminera chaque concert par cette phrase, ou qu’il soit tant qu’il est sur une scène : « Je ne suis bien qu’ici, vivant » avant de reprendre « Bonheur », de Claude Nougaro qu’il a chanté plus d’un an dans le métro Parisien.
Il retrouve Bertrand Ravalard, son ami, son pianiste de l’ombre et lui fait partager ses chansons. Naît le projet “Vents contraires” qu’il créeront en 2012, et qui sortira en disque le premier décembre 2013. Un nouveau spectacle se construit : Un seul en scène éponyme mêlant sons, lumières et danse.
Et comme si le cycle de sept ans était désormais inscrit en lui, c’est au mois de septembre 2019 qu’il entreprend l’écriture d’Apollon des Bacs à Sable. Le 12 juin 2020, les cinq premiers extraits de ce troisième volet ont été dévoilés sous forme d’EP, avant l’album physique paru le 17 mars 2021.
L’histoire commence à travers les accords du Traditional Jazz Band, un groupe de la baie de Somme dans lequel le père, le grand-père, le frère d’Allan jouent. Pendant des années, des nuits entières l’oreille collée sur le plancher de l’étage, il écoute. Bercé depuis toujours par la passion dévorante d’une famille de mélomanes, il travaille le solfège, le piano pendant une dizaine d’années mais se passionne aussi pour le théâtre. Il intègre à sept ans « Les Etoiles », une troupe de comédies musicales. Il y interprète le rôle de Gavroche, dans Les Misérables, et en suivront bien d’autres, dans Starmania, Le chanteur de Mexico, Notre-Dame de Paris, Émilie Jolie…
À partir de quinze ans il chante dans les rues de la ville du Tréport, en Seine Maritime. Progressivement il fait de la Place Notre Dame et du quartier des Cordiers son repère. Il y chante des journées entières en compagnie de sa sœur, Lisa. Il y chante pour les marins, les femmes de marins, les habitués et les gens de passage. La rue devient sa scène et il ne la quittera jamais. Le Tréport a adopté Allan et cette ville dans laquelle il grandit et s’émancipe devient vite son laboratoire, son repère, son havre de paix, sa scène privilégiée. De cette scène à la Seine, il n’y a qu’un pas, et Allan s’échappe souvent vers la capitale. C’est pour suivre des études d’arts dramatiques qu’il emménage à « la ville », à soixante kilomètres du cocon familial, d’où les allers retours (d’Amiens) à Paris sont presque journaliers…
En 2004, une tante bienveillante l’inscrit à un casting. C’est l’occasion pour lui d’y aller « pour de vrai », non plus en faisant le mur mais pour y concrétiser un rêve, celui de chanter, encore et toujours. Il intègre à 17 ans le concours Entrée d’artistes, télé crochet animé par Pascal Sevran sur France 2 et en ressort quelques mois plus tard vainqueur, remportant l’enregistrement d’un premier album « Je vous ai attendue » et la possibilité de chanter régulièrement en partant en tournées. Allan fête sa victoire et la musique, ce 21 juin 2004, place Notre Dame, au Tréport, avec son premier public.
Emporté dans le tumulte des médias et des tournées, Allan, rebaptisé Allan Vermeer, chantera sans cesse durant les trois années suivantes, sur les plateaux de télévisions, Drucker, Ruquier, Ardisson, le Symphonique show et dans de nombreuses salles de spectacles, en province et à Paris, notamment à l’Olympia en première partie, mais aussi au Palais des Congrès, au Trianon… Il organise également un concert au Tréport, salle Reggiani qui sortira en DVD : « Tout partager« . À travers les paroles d’une chanson singulière écrite par Philippe Besson, Le Tréport, il signe alors un pacte de confiance et marque le passage entre ses deux premières vies. On lui remettra à cette occasion la distinction de citoyen d’honneur de la ville. Cette reconnaissance, sous la forme d’une médaille, l’accompagnera à Paris où il emménage pour de bon et dans toutes les coulisses qu’il aura l’occasion de visiter sur sa route.
Suivent alors des années un peu plus sombres, faites de désillusions et de coups durs. Persuadé que la musique sauve de tout, Allan s’engouffre la journée dans le métro parisien où il chante en compagnie de son amie Agnès Villani, et ses nuits il les passe dans différents cabarets de Montmartre à chanter sans cesse et souvent dans plusieurs cafés concerts par nuit. Gavroche lui colle à la peau. Les temps sont durs, mais la musique ne l’abandonne jamais.
C’est d’ailleurs au Caveau des Artistes, rue des Martyrs, où il chante plusieurs soirs par semaine, qu’il rencontre Bertrand Ravalard, pianiste hors pair, avec qui il se liera d’amitié. Ensemble ils entreprennent à partir de 2008 une tournée des pianos bars et créent un spectacle, Vermeer et moi. Il s’agit d’un récital intimiste où le jeune chanteur renoue avec ses premières amours, dont le jazz. En oiseau de nuit, il s’échappe de temps en temps pour écrire des histoires, des chansons, notamment Le nez dans le sable, avec laquelle il règle ses comptes avec ses années d’errances. La presse est unanime, il rebondit. Une nouvelle tournée commence, l’aube d’une nouvelle ère, le moment de se reconstruire. Allan s’est oublié un temps. Vermeer est sur le point de naître.
Fin 2008 est publié son roman La chair et les pépins, récit plus ou moins autobiographique, où il retrace ses dernières années montmartroises. Il prend un peu de temps pour mûrir ses envies. Il se forme trois ans à l’école Richard Cross. Il revient à ses premières scènes. Vermeer chante. Il commence à travailler de nouvelles chansons. Il écrit, il compose. Le jour il est bibliothécaire, il s’inspire et retrouve la sérénité d’une vie « normale », le soir il travaille ses nouvelles créations dans son appartement jusqu’au matin, il se prépare. Sa voisine devient folle, il lui écrit Mademoiselle B… Il part chanter en Belgique, occasionnellement, puis en Corse, régulièrement. Il finit par quitter la médiathèque où il travaillait et reprend une activité de concerts réguliers.
Dans des centaines de salles, Vermeer chantera alors ses « Souvenirs d’incertain temps », la suite de la chanson « Le nez dans le sable ». Il terminera chaque concert par cette phrase, ou qu’il soit tant qu’il est sur une scène : « Je ne suis bien qu’ici, vivant » avant de reprendre « Bonheur », de Claude Nougaro qu’il a chanté plus d’un an dans le métro Parisien.
Il retrouve Bertrand Ravalard, son ami, son pianiste de l’ombre et lui fait partager ses chansons. Naît le projet “Vents contraires” qu’il créeront en 2012, et qui sortira en disque le premier décembre 2013. Un nouveau spectacle se construit : Un seul en scène éponyme mêlant sons, lumières et danse.
Et comme si le cycle de sept ans était désormais inscrit en lui, c’est au mois de septembre 2019 qu’il entreprend l’écriture d’Apollon des Bacs à Sable. Le 12 juin 2020, les cinq premiers extraits de ce troisième volet ont été dévoilés sous forme d’EP, avant l’album physique paru le 17 mars 2021.